Il y a quelques années de cela il a été trouvé dans la région de Thessalonique une tombe qui portait cette inscription « Sans espérance ».
Cette réalité m’inspire la pensée suivante : peut-on vivre sans espérance ? Je ne parle pas de vivre physiquement, mais je parle de vie intérieure. L’espérance est indispensable à l’équilibre intérieur. Quand on espère rien ou plus rien dans la vie on « survit » quelque part.
Quelles sont vos espérances ? Aucune ! Alors vous avez besoin d’un nouveau souffle vers l’espérance. NOTRE DIEU c’est le DIEU de l’ESPERANCE.
Ce mot évoque l’idée de refuge, de confiance, d’attente, de promesses.
Son contraire c’est le désespoir. Un mot a été forgé pour définir l’état de bien des personnes aujourd’hui, c’est « la désespérance ». La marque de « fabrique » des chrétiens devrait être l’Espérance.
La foi en Jésus Christ est source d’espérance. La foi et l’espérance vont de pair. Si nous sommes dans la foi nous sommes dans l’espérance. 1 Corinthiens 15:19 Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. Nous espérons dans le retour de Jésus Christ et au travers de cette réalité, nous espérons pour la vie à venir, le ciel, la gloire, la présence de Dieu, la pleine manifestation du salut mais nous espérons aussi pour la vie ici bas, pour la vie présente. Nous espérons le meilleur, pour nous qui avons placé notre foi en Jésus Christ, nous nous attendons à de bonnes choses.
L’espérance en Jésus Christ nous permet de nous réjouir. « Romains 12:12 Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la prière. »
L’espérance c’est une attente joyeuse de son intervention, de son secours, de l’accomplissement de ses promesses. Dans l’épître aux Hébreux il est dit que notre espérance est comme une ancre de l’âme. Quelque chose de bien solide dans l’être intérieur, dans le cœur, qui nous empêche d’être emportés par les circonstances ou bien par ce que nos yeux peuvent voir. C’est une espérance vivante et qui donc s’exprimera se manifestera concrètement par nos paroles, nos attitudes.
Dans les heures les plus noires de sa vie, le prophète Jérémie a déclaré, au travers de sa foi, qui s’appuyait elle-même sur la connaissance de Dieu : « Lamentations 3:21 à 23 Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance. Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Oh! Que ta fidélité est grande !»
(A suivre)
Sébastien Quedreux
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